La pierre sèche fait partie du patrimoine de l’humanité. Elle a été mise en œuvre à toutes les époques, sur tous les continents, d’une manière parfois très impressionnante !
A ce titre, l’art de la construction en pierre sèche a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, ce mercredi 28 novembre 2018 marquant l’aboutissement de plusieurs années d’efforts conjoints entre 8 pays : la Croatie, Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, la Slovénie, l’Espagne et la Suisse autour de ce dossier, sous l’impulsion de la société scientifique internationale pour l’étude pluridisciplinaire de la pierre sèche.
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Le dossier souligne le rôle de la pierre sèche dans les paysages ainsi que son « rôle essentiel pour empêcher les glissements de terrain, inondations et lutter contre l’érosion, améliorer la biodiversité et créer des conditions adéquates pour l’agriculture.
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Cette reconnaissance intervient en pleine renaissance de la construction en pierre sèche. En effet un partenariat exemplaire engagé depuis 2002 entre des artisans, des scientifiques et des collectivités territoriales a permis la création d’un diplôme national d’ouvrier en pierre sèche (170 diplômés depuis 2010 !) ainsi que la réalisation de nombreux travaux scientifiques permettant de bâtir des ouvrages offrant toutes les garanties de pérennité et de résistance mécanique.
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